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On a, ici, une belle maison d'école de cette époque, «un palais scolaire» disaient les adversaires de Jules Ferry. Au 1er étage : les logements pour le maître, la maîtresse et leur famille. Au rez-de-chaussée, deux salles de classes : une pour les garçons, une pour les filles (la mixité ne se généralise qu'en 1962) bien aérées, bien éclairées, aux mûrs reblanchis à la chaux chaque année. Devant et derrière, les cours de récréation plantées de platanes, entourées d’un haut mûr. | |
Le bureau du maître, appelé chaire, derrière lequel il se tient le plus souvent debout. Posé sur une estrade il exprime l'autorité magistrale, la domination face à l'assemblée ordonnée des élèves. Ce meuble avec un écritoire à battant incliné réservé au maître et des placards latéraux est parfaitement fonctionnel. | |
Les pupitres en bois, à tablette inclinée utilisées dès 1880, sont proportionnés à la taille des enfants. Sur ces pupitres, des cahiers d'écoliers... qui montrent que l'orthographe n'était pas plus facile autrefois qu'à l'heure actuelle. | |
Inventé vers 1815 le tableau noir, sur chevalet. Ici il porte des pages d'une méthode d'apprentissage de lecture (second Livret). La lecture tient (avec l'écriture et le calcul) une place très importante dans l'enseignement. On ne se contente d'ailleurs pas de déchiffrer mais depuis 1879 (J. Ferry) il s'agit de développer une lecture expressive. Le livre référence pour atteindre cet objectif : "Le tour de France de deux enfants" de G. Bruno. |
Première partie de la visite